Bien que l’insomnie persistante soit un problème grave, tant pour la personne atteinte que pour la société dans son ensemble, elle demeure trop souvent non traitée, parce que non reconnue. Cette programme à pour objectif de fournir des perspectives concises sur les plus récentes avancées scientifiques et cliniques réalisées sur le plan du dépistage, du diagnostic et de la prise en charge de l’insomnie.

 

2.6 L’insomnie comportementale chez les enfants présentant des troubles neurologiques du développement – Stratégies pour améliorer le sommeil

par Penny Corkum, PhD, Shelly K. Weiss, MD, FRCPC, Kim Tan-MacNeill, BA, and Fiona Davidson, MA
Chez les enfants atteints de troubles neurologiques du développement (TND), tels que les troubles du spectre de l’autisme et le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, les problèmes de sommeil sont plus fréquents que chez les enfants qui se développent normalement.

 


2.5 Douleur, analgésie et insomnie – Sortir du cercle vicieux

par Florian Chouchou, PhD, and Gilles J. Lavigne, DMD, MSc, PhD
Les difficultés de sommeil et la douleur créent un cercle vicieux : la privation de sommeil peut modifier le traitement de la douleur et causer une hypersensibilité et, à son tour, la douleur diminue généralement la durée, la continuité et l’architecture du sommeil.

 


2.4 Les rythmes circadiens et l’insomnie – Une approche pour intégrer la barrière du temps

par Diane B. Boivin, MD, PhD, and Philippe Boudreau, BEng, PhD
Les troubles du sommeil liés aux rythmes circadiens peuvent être causés par un décalage de l’horaire de sommeil imposé extérieurement (p. ex., travail par quarts et déplacement rapide sur plusieurs fuseaux horaires) ou découlant de la tendance intrinsèque d’une personne à dormir à des heures inhabituelles. Les affections telles que le syndrome de retard et d’avance de phase de l’éveil et du sommeil, et les troubles associés à un rythme circadien autre que 24 heures ont une étiologie intrinsèque, souvent aggravée par le comportement de sommeil du patient.

 


2.3 Insomnie et performance – Aidez vos patients à demeurer alertes et efficaces

par Colleen E. Carney, PhD
Le coût personnel de l’insomnie, une affection souvent chronique, est considérable sur le plan financier et en termes d’effets néfastes sur la vitalité, l’humeur, la perception de la santé et la capacité d’accomplir les activités de la vie quotidienne. Une corrélation positive a été établie entre l’altération de la performance cognitive et la gravité des symptômes d’insomnie.

 


2.2 L’utilisation de médicaments et de substances psychoactives – Assurer l’innocuité des traitements de l’insomnie

par Eileen Sloan, MD, PhD, FRCPC
Previous issues of Insomnia Rounds have discussed approaches to pharmacological and nonpharmacological management of insomnia. Many family physicians are concerned about the possibility of their patient becoming dependent on benzodiazepines or the other hypnotic agents, in some cases refusing to prescribe them.

 


2.1 Les troubles psychiatriques et l’insomnie : rompre le cercle vicieux

par Jonathan Fleming, MB, FRCPC, FABSM
Les numéros antérieurs d’Insomnie – Conférences scientifiques examinaient les approches adoptées pour la prise en charge pharmacologique et non pharmacologique de l’insomnie. De nombreux médecins de famille sont préoccupés par la possibilité que leurs patients développent une dépendance aux benzodiazépines ou à d’autres hypnotiques, allant parfois jusqu’à refuser d’en prescrire.

 


1.6 Les troubles psychiatriques et l’insomnie – Rompre le cercle vicieux

par Helen S. Driver, PhD
Les difficultés de sommeil et les troubles psychiatriques sont des affections indépendantes qui s’exacerbent mutuellement, altèrent la qualité de vie et augmentent l’incapacité. Étant donné que la plupart des troubles psychiatriques aigus et de nombreux troubles psychiatriques chroniques sont associés à un retard de phase de sommeil et à un sommeil perturbé ou non réparateur, la normalisation du sommeil et des horaires de sommeil sont essentiels pour maximiser la guérison d’une maladie mentale sévère et persistante.

 


1.5 L’insomnie comportementale de l’enfant – Un bon dodo pour l’enfant et les parents

par Shelly K. Weiss, MD, FRCPC, and Penny Corkum, PhD
Il est important de bien dormir pour une croissance et un développement optimaux, et la durée du sommeil varie de la petite enfance à l’âge adulte. Les problèmes d’insomnie chez les nourrissons et les jeunes enfants font partie des plaintes les plus fréquentes des parents lorsqu’ils consultent un professionnel de la santé.

 


1.4 Le sommeil chez les personnes âgées – Quand rassurer, quand intervenir?

par Julie Carrier, PhD, Marjolaine Lafortune, BSc, and Caroline Drapeau, PhD
Le sommeil se modifie du berceau jusqu’à la tombe et et l’on observe des changements importants, même dans le cas d’un « vieillissement optimal ». Au fil des ans, on note un sommeil plus léger et des éveils plus fréquents, en particulier pendant la deuxième partie de la nuit.

 


1.3 Traiter l’insomnie chronique en médecine familiale – Identification et prise en charge précoces

par Judith R. Davidson, PhD, CPsych
L’insomnie chronique, c’est-à-dire l’insomnie d’une durée d’au moins un mois, est un problème fréquent en médecine familiale. Les médecins de famille sont les plus aptes à reconnaître l’insomnie et à entreprendre un traitement précoce. Dans le présent numéro d’Insomnie – Conférences scientifiques, nous examinons comment reconnaître et traiter efficacement l’insomnie chronique chez les adultes.

 


1.2 Prendre le contrôle de l’insomnie aiguë – rétablir des habitudes de sommeil saines

par James MacFarlane, PhD, DABSM
Une proportion importante de la population souffre d’insomnie aiguë, laquelle peut être un signe avant-coureur d’un syndrome plus complexe lié au sommeil. Dans certains cas, l’insomnie peut être liée à l’apparition d’un trouble médical ou psychiatrique spécifique. De nombreux facteurs concourent souvent à la perturbation du sommeil; il est donc essentiel, pour une prise en charge efficace, de procéder à une évaluation exhaustive des trois « P » (facteurs prédisposants, précipitants et perpétuants).

 


1.1 L’insomnie : Prévalence, fardeau et conséquences

par Charles M. Morin, PhD
L’insomnie est un problème de santé publique important et coûteux. C’est l’une des affections les plus fréquentes en médecine familiale. L’insomnie persistante représente un lourd fardeau en termes de santé pour les individus et la société en général, comme en témoigne son incidence négative sur la qualité de vie, le fonctionnement professionnel et la santé psychologique et mentale.